Pour une écologie libérée !
Auteur: Régis ANDRE (page Facebook), candidat-citoyen sur LaPrimaire.org
Alors que le sujet de l’écologie est traité essentiellement de manière punitive à coups d’obligations, d’interdictions et de taxes, une autre voie existe. Celle de la liberté ! Voyons un peu ensemble quels sont les innombrables avantages d’une telle écologie libérée.
Le monde politique grouille de professionnels de la politique qui sont tous convaincus de connaître LA solution aux problèmes écologiques. Il y a tout d’abord bien évidemment les démagogues qui, un peu comme ils proposent de résoudre le problème du chômage en “interdisant les licenciements”, ne sont pas loin de proposer “l’interdiction de polluer”…
Evidemment, ils n’interdisent pas à proprement parler de polluer mais choisissent la voie plus “subtile” d’interdire les voitures d’avant 1997 dans Paris, de taxer les diesels, d’imposer un malus sur certaines voitures ou encore une taxe carbone aux particuliers et entreprises. Toutes ces mesures liberticides sont essentiellement contre-productives : destruction de voitures d’avant 1997 (souvent équipées de pots catalytiques…) qui auraient pu rouler encore des dizaines de milliers de kilomètres, taxes en tous genres qui réduisent la capacité des particuliers et entreprises à investir par exemple dans des moyens de production plus efficaces et écologiques, ou des produits plus chers et durables…
Quand ils n’interdisent pas, nos chers politiques préfèrent imposer des obligations ! Obligation de réduire la part du nucléaire à 50% d’ici 2025 (parce qu’ils ont décidé que “le nucléaire, c’est pas bien”), de mettre en place un certain nombre de panneaux solaires ou d’éoliennes (parce que “les panneaux solaires et éoliennes, c’est bien”), obligation de payer des crédits carbone, ou encore d’isoler les façades et toitures en cas de gros travaux, etc… Une fois de plus, on ne cesse de constater les effets désastreux. Fermer les 2/3 du parc nucléaire français d’ici 2025 ? Une telle décision prise sur des bases purement idéologiques est évidemment ruineuse économiquement et écologiquement. Mettre en place des panneaux solaires et éoliennes de manière autoritaire et subventionnée ? On se rend compte au final que nos éoliennes ne produisent presque rien, que nos panneaux solaires ne sont pas mis aux bons endroits (dans le Nord-Pas-de-Calais juste pour toucher un crédit d’impôt…) et ne sont pas mis en oeuvre comme il le faudrait (pas de stockage type batterie PowerWall de Tesla pour restituer l’énergie aux heures de pointe par exemple ; mais vu qu’il s’agissait juste d’avoir un crédit d’impôt !). Les crédits carbone ? Ils réduisent les capacités de modernisation de nos entreprises et occasionnent de gigantesques détournements de fonds publics qui se comptent en milliards d’euros… (voir ici ou encore là). L’obligation de l’isolation des bâtiments par l’extérieur en cas de gros travaux ? On en vient à isoler par l’extérieur des églises en pierre ou des maisons à colombages !
Nous ne nous étendrons pas sur l’inutilité totale des conférences internationales telles que la conférence de Kyoto ou encore la COP21 qui ne servent qu’à consommer des milliers de tonnes de kérosène pour rassembler les dirigeants de la planète dans des réunions stériles.
Et si on essayait la liberté ?
On voit que les lois et initiatives politiques décidées d’en haut ne font pas avancer la cause environnementale.
Dans le même temps, les citoyens constatent chaque jour que d’innombrables initiatives privées sont d’une efficacité fulgurante.
Il y a tout d’abord l’économie du partage (ou collaborative) qui ne cesse de se développer dans tous les domaines: plateformes de covoiturage (moins d’essence consommée), de partage de véhicules (moins de voitures usées !), de partage de places de parking (moins de places à construire), de prêt de matériel entre particuliers et professionnels (moins d’appareils et machines à fabriquer), AirBnb (moins d’hôtels à construire)… Les exemples sont innombrables ! Les impacts environnementaux sont colossaux.
Alors que l’idée dominante semble être que nos sociétés modernes sont vouées à consommer et polluer toujours plus, comment se fait il que de telles solutions (qui n’en sont qu’à leur début) se multiplient ?
Peut-être tout simplement parce que notre système économique est basé sur la liberté et l’optimisation de l’utilisation des ressources ! En effet, vous ne verrez jamais un maçon acheter deux fois plus de béton que nécessaire pour construire votre maison, un restaurateur vous servir une double ration ou un constructeur automobile vous fabriquer une voiture avec des tôles 20% plus épaisses si cela ne sert à rien… Car tous les acteurs économiques font en sorte de réduire leurs coûts pour avoir des prix compétitifs afin de pouvoir se payer un salaire et si possible avoir une marge en fin d’année. Le système libre tend donc naturellement vers une économie de l’utilisation des ressources ! La concurrence fait par ailleurs en sorte de tendre toujours plus vers l’optimisation, d’utiliser toujours moins de matériaux ou d’énergie pour arriver au même résultat. L’économie libre est naturellement écologique !
A l’inverse, les systèmes administrés et subventionnés tendent à la surconsommation des ressources et au gaspillage. On ne compte plus les exemples de startups subventionnées par des agences d’état, des prix de l’innovation, et autres subventions publiques dilapider leur argent en quelques mois alors que les entreprises lancées sur des fonds privés réussissent mieux et avec moins de moyens.
Une économie libre qui stimule la concurrence et l’innovation est donc le moyen le plus sûr d’arriver à éviter les gaspillages et à protéger notre planète. Elle est aussi la manière de permettre à la créativité de s’exprimer, aux nouvelles solutions d’apparaître. En plus de révolutions telles que l’économie du partage précédemment mentionnée, on a vu récemment d’incroyables révolutions technologiques se produire, par exemple grâce à Tesla et ses voitures électriques, sa GigaFactory et son PowerWall. Vont bientôt aussi se généraliser les tuiles et les vitrages photovoltaïques !
Il convient donc de laisser les gens interagir entre eux, d’arrêter d’affirmer de manière péremptoire que le nucléaire, les éoliennes ou les panneaux solaires seraient la solution ou le problème pour répondre aux défis énergétiques. Les solutions vont émerger d’elles-mêmes si on laisse une économie puissante se développer ! Il n’y a pas besoin d’homme providentiel à la tête de la France pour savoir mieux que tout le monde ce qu’il faudrait faire.
Notons aussi qu’il existe la tentation de la “décroissance”. Sauf qu’il est démontré que la décroissance, c’est inévitablement la misère et la guerre, la situation du Venezuela en étant un des exemples criants. Il n’y a rien de plus polluant qu’une guerre (il faut tout reconstruire) et rien de plus polluant qu’une société pauvre. Une société pauvre, c’est en effet des usines peu performantes qui consomment beaucoup plus de ressources que nécessaires pour arriver à un résultat donné. Dans le pire des cas, ce sont des millions de gens qui utilisent chacun de leur côté des procédés ultra-polluants pour produire des quantités misérables d’un produit donné (pollution des rivières au mercure par des orpailleurs désargentés, déforestation massive par des paysans pauvres pour se chauffer ou produire du sel, etc…). Les sols, nappes phréatiques, forets, mers, fleuves et rivières sont incroyablement plus pollués dans les pays pauvres que dans les pays riches. A contrario, on constate que la nature et les campagnes sont magnifiques dans les pays les plus avancés ; il suffit de visiter les campagnes françaises, anglaises, allemandes, américaines ou canadiennes pour s’en convaincre.
Ayons confiance dans la capacité éternelle qu’a eue l’humanité à trouver des solutions. Libérons l’économie, libérons l’écologie !
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Vive la liberté et vive la France !
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